Le temps passe...[L]

Le temps Passe...

Pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi ce matin première pensée était destiné à toi ?
Dis-moi, tout ce silence depuis trop longtemps sérieusement j'ai peur de mon état mentale à certain moment, et pourtant il me guide sans répit. Instinct.

Ce matin, oui, j'ai ouverts les yeux, je me suis révieillé en pensant à toi, tu sais je vois encore ton visage.
Je me suis rendu compte à quel point, c'était difficile d'oublier...
C'était comme ça le premier matin sans toi, difficile, à l'époque j'aurais voulus abandonner déposer les armes à terre et quitter ce monde répugnant.
Mais quoi ? Qu'est-ce qui m'a retenu, dis-moi, j'aurais aimé une réponse mais tu restera muette éternellement.
Je me suis levé de mon lit, j'ai fais un pas et j'ai envie juste envie faire taire mon instinct, juste instant.
Rien entendre et surtout pas la voix de la survie ! Depuis longtemps j'ai compris que jamais je pourrais te rejoindre avant même que le reste de mon don s'installe en moi.
Et ce maudit guide m'incita à continuer mon quotidien, il m'ordonnait d'aller me doucher, déjeuner, faire un tour en moto, faire des choses habituelles !
C'était tellement facile pour lui ! Il t'a pas connut enfin un peu mais pas comme l'ancien Zackary t'a connut.
Et biensûr j'ai marchais, je suis allais me doucher, je me suis habiller mais j'ai défiai son autorité de mon mieux en refusant de manger.
Je gagnai cette bataille, c'était rare mes victoires face à lui.
Je descendis et je partis prendre ma moto dans mon garage, je savais ce que j'allais faire.
Pour l'instant il disait rien, il restait muet lui aussi.

Je garai ma moto devant le cimetière en laissant mon casque sur ma moto. Pas loin de la où je m'étais garer il avait un fleuriste.
Ils avaient des lys oranges, comme un réflexe je l'ai pris dans mes mains, une trace de toi sur ce monde de fou. Je restais immobile bloquer sur les lys.
Quand le vendeur me ramena à la réalité. Ah oui, fallait payer, je cherchais dans mes poches, j'avais quelques pièces ça devait lui suffir.
Je lui donnai la monnaie et je me tournai vers le grand portail du cimetière. Mes pas souple était entrer dans ta nouvelle demeure.
Je pris un moment avant te retrouver...mon ange.
Si tu savais que j'avais fais des papiers pour tansporter ton corps ici, le sortir de l'ancienne tombe pourrite que je t'avais payer avec mon argent sale, gagner en vendant du crack et autres drogues.
Quand je suis rentré dans cette académie dans le village à proximité je t'ai racheter une nouvelle tombe et ton nom était graver en or sur la pierre et dans mon coeur.
Les lys tombèrent sur la pierre froide qui t'abritais, comme tu étais magnifique.

April...

J'avais pas le courage de lire plus que ce j'avais graver sur ta tombe. Si j'avais arrêter mes conneries plutôt je suis sûr que tu m'aurais suivis.
La jeunesse ne s'est sagie chez moi que à ta perte, c'est affreux de stopper la drogue, l'alcool parce que t'es morte, j'aurais pu le faire plutôt pour notre bien.
Mais non je t'ai laissé crever devant mes yeux, quel manque d'humanité.
Ton parfum me manque, tu sais aucune femme n'a le tien, je le cherche, encore et encore je le trouve pas et je le trouverais jamais.
Si tu n'étais pas morte, j'aurais jamais eu mon don et je suis sûr que la vie aurait été misèreuse mais incroyablement belle à tes côtés.
Tu sais mon ange dans ma tête plusieurs versions défile, mais chacunes des versions ont à la clé un bonheur où nous sommes mains dans la mains.
La douceur de ta peau n'est plus là pour me réconforter durant mes moments de solitudes, de tristesse c'est plus comme à l'époque où tes bras me réclamer pour un oui ou un non.
Si tu n'étais pas partis, j'aurais quand même eu mon pouvoir, je pense que toute les épreuves je les auraient surmontés sans difficultés parce que ton regard m'aurait donné la force et le courage de tout les hommes de la planète.
Et si tu étais encore vivante, nous serions peut-être marier, nous aurions deux enfants et tu attendrais un troisième, nous aurions eu une vie normale, une maison dans la campagne avec un chien et pour nos enfants nous aurions tout fait pour être les parents meilleurs et les protéger, nous aurions voulut rattrapper et corriger nos erreurs.
Sauf que certains erreurs sont indélibles.
Je t'assure que si cet instinct de survie, que ma régenèssance n'était pas là je me serais déjà tuer, juste pour ne pas rester des années, des mois, des jours, des heures, des minutes et des secondes entières sans ta prèsence.

Mon corps reste raide devant toi, mon visage se durcit, je me dois d'être sec. C'est lui qui me le dicte. Il ne veut pas que je connaisse le chagrin, souhait-il me rendre sans âme ?
J'ai une main sur l'autre comme si je priais, c'était inconscient.
Il voudrait que je passe mon chemin, plus il me dicte ma conduite et plus j'ai l'impression qu'il essaye de rend sauvage... Sauvage pour ne pas à avoir de sentiment.
Il essaye de me faire oublier ton corps car il sent que plus je repense à toi et plus je m'anéantis, il essaye clairement de me sauver.
Il aimerait que je reste vivant.

Mon ange, je crois que je saigne encore un peu. Une lame de metal avait transperçé mon autre main. Cette douleur physique n'est rien.