La solitude est mon amie... [libre]

J'étais arrivé au cimetière. J'explorais un peu tout le village et, pour je ne sais quelle raison, j'étais allé directement au cimetière. Peut être y trouverais-je les tombes de mes parents? Impossible. Ils ont été brûlés...
Je me baladais entre les pierres tombales. Le silence total. La solitude la plus complète. Un endroit fait pour moi... Comme à l'orphelinat, un endroit désert où traine seulement quelques fantômes... Je m'arrêtais face à une pierre tombale. Je ne savais pas pourquoi spécialement devant celle là... Je créais une rose de glace que je déposais devant la pierre. Je me mis à faire de même avec toute les autres pierres. Comme ça, au moins une personne aura pensé à eux. Même si je ne les connais pas...

Je terminais avec les roses et j'allais m'assoir contre un arbre. Un endroit calme et désert. Un endroit où je pourrais me reposer tranquillement. Personne ne viendrait m'ennuyer ici. Je fermais les yeux. Le son du vent caressant les feuilles de l'arbre me berçait. Je finis par m'endormir dans le cimetière. Drôle d'endroit pour piquer un somme vous ne trouvez pas? Au moins ici je suis comme chez moi.

Je dormais comme un bébé. Je sentais quand même les doux rayons du soleil caresser mon visage. La légère brise m'enveloppait, m'enlaçait dans ses bras doux. Même la nature était gentille avec moi. Serait-ce parce que j'ai pensé à tout ces gens mort? Je ne sais pas et je ne veux pas savoir. Je dors dans les bras du vent et sous le regard du soleil. C'est tout ce qui importe.

Le printemps, une belle saison. Le début d’un nouveau cycle. Ou la fin, selon le point de vu. Théodorah, elle n’avait pas de cycle, ou du moins, celui-ci s’était arrêté, elle resterait à jamais dans sa peau de ses 16 ans. Elle resterait à jamais celle qu’elle voyait dans le miroir de sa chambre : cheveux châtain, mi-long, peau pale. La seule chose qui pouvait changer en elle était ses yeux : selon si elle
avait soif ou non. Aujourd’hui tout allais bien, ils avaient leurs couleurs normal : marron.

Habillé d’une jupe courte noire, et d’un T-shirt de la même couleur, elle sortit dehors. D’un pas décidé, elle alla au cimetière. Pourquoi ? Elle ne le savait pas elle-même. La seule chose d’on elle était sur, c’est qu’elle devait y allé. Une fois là-bas, elle se figea sur place. Elle venait de pensé que logiquement, sa place était là ; dans une tombe, elle aurait du mourir dans son accident. « Son »
accident, car c’était elle qui l’avait provoqué, pour se protégé de la souffrance, grande erreur de sa part.

Elle fit un pas, puis un autre, lentement, jusqu’à arrivé dans la première tombe qu’elle avait vu en arrivant. Elle enleva la moussu qui s’était accumulé. Cette tombe appartenait à une personne qui s’appelait Elena Crik, morte il y a une centaine d’année. La jeune fille pria pour celle-ci, elle ne la connaissait pas du tout, mais elle n’avait que ça à faire, et puis, cela lui donna du réconfort.

C’est alors qu’elle aperçut une rose, la jeune vampire crut d’abord à du verre, mais en regardant de plus près, elle vit qu’il s’agissait de glace. Elle la prit délicatement dans ses mains, et la porta à ses nez pour en humer l’odeur. Bien sur elle ne sentait rien, mais elle ne put s’empêché de le faire. Elle observa toute les tombes, et s'aperçue que sur chacune d’elle, une rose exactement la même que celle qu’elle tenait, y était placé.

Alors qu’elle allait partir, elle aperçut un garçon, assit contre un arbre. Il semblait dormir, elle s’approcha de lui, toujours la rose dans les mains, et se planta devant lui. On aurait dit un nouveau née, il semblait heureux. Elle ne voulait pas le réveillé, cela aurait été impoli, mais elle avait tellement envie de lui parlé, c’était si rare chez elle qu’elle ne put s’empêché de tendre la main ver lui et de touché son bras, en le secouant délicatement.

Quand celui-ci fut réveillé, elle ne put s’empêché de lui sourire et de lui dire :

« Bonjour, excuse moi de te réveillé, mais … »

Mais quoi ? Elle ne le savait pas elle-même, maintenant elle se sentait bête, elle aurait voulu s’enfuir. Rouge de honte elle tourna la tête et attendit un rien, sachant qu’il fallait qu’elle parle, tout simplement elle lui dit :

« Euh, moi s’est Théodorah, mais appelle moi Theo … Et toi ? »

Je dormais bien, pour une foi... Les conditions étaient idéales. Il faisait bon et il n'y avait pas trop de vent. Je dormais d'un sommeil sans rêve. Je me reposais réellement. J'ai toujours peur d'être attaqué pendant mes nuits. Vieille habitude...
Je sentis une main fraiche se poser sur mon bras et me secouer doucement. Un rêve? Non. C'était le monde réel. J'ouvris les yeux à moitiés. Ma vu était un peu trouble. J'entendis une voix et je ne comprenais pas tellement ce qu'il se passait. J'étais en train d'émerger... Je me frottais les yeux. Théodorah... Une seconde... C'est une fille? Je portais mon regard sur elle et effectivement, c'était bien une fille. Mon corps se figea. Elle rougissait et je n'en faisais pas moins... Que faire? Pourquoi une fille ici? Ce n'est pas le genre d'endroit où doit trainer une jeune demoiselle... Avait-elle un parent à qui elle voulait rendre hommage? Elle tenait une de mes roses de glace dans ses mains. Je reprenais mon calme. Penser à ce qu'Anissina m'avait dit. Les filles ne sont pas toute méchantes... Mais elle elle l'était ou non? Et si elle était comme moi?
Je me relevais. Je pris délicatement la rose de ses mains. et je la transformais en lys blanc. J'utilisais mon pouvoir pour la placer derrière son oreille. Le froid ne devait pas être agréable...

"Désolé... Je... Je n'aurais pas dû... Sans demander votre autorisation mademoiselle Théodorah... Moi... Je m'appelle... Ryuu..."

Je détournais la tête. Je m'assis à nouveau. Je mettais mes jambes contre mon torse avant de poser mes bras dessus. J'enfonçais alors la tête dans mon écharpe. Je n'osais même pas la regarder... Je fixais le sol.

"Pourquoi faut-il que je dérange toujours les gens... Je suis qu'un parasite..."

Des mots qui ne furent que murmures. Ils représentaient la réalité... Simplement la réalité...

Tout d’abord, il ne lui répondit pas, se qui mit encore plus la jeune fille dans l’embarras. Puis il lui prit la rose que tenait Théodorah dans les mains. Et comme par magie, la rose se transforma en lys blanc. C’était donc lui qui avait fait naître toutes ses roses sur les tombes. Qu’elle magnifique pouvoir ! Elle battit des paupières, à cause de la surprise. Mais elle fut encore plus ébahie quand le lys vint se mettre délicatement derrière son oreille. Elle était rouge comme une tomate. Elle avait 216 ans, avait-elle le droit de rougir pour si peu ? Apparemment oui. Le froid du lys atténua ses rougissements, tant mieux…

Elle bafouilla un merci.
Soudain, elle entendit la voix du jeune homme pour la première fois :

"Désolé... Je... Je n'aurais pas dû... Sans demander votre autorisation mademoiselle Théodorah... Moi... Je m'appelle... Ryuu..."

A se moment là, elle ne put s’empêché de rire, elle essaya de retrouvé son calme :

« Ah non, pas de mademoiselle Théodorah, juste Theo, et puis, je ne suis … »

Elle allait dire : et puis je ne suis plus si jeune. Mais cela faisait partit du contrat, elle avait le droit de rester à l’Académie, mais elle ne devait dire à personne qu’elle était un vampire. Encore un secret …

Elle se tourna vers Ryuu, mais celui-ci avais l’air triste, il était recroquevillé sur lui-même. Théodorah lui lança un regard interrogateur, mais celui-ci regardait le sol. Puis
un murmure :

"Pourquoi faut-il que je dérange toujours les
gens... Je suis qu'un parasite..."

Elle pensa d’abord que c’était à cause de sa remarque, lui lentement elle leva la main pour touché le lys. Etait-ce pour ça ? Elle entra dans une colère noire :

« Là, je te le permets pas, tu n’as pas le droit de dire ça. Premièrement, tu ne me dérange pas du tout, c’est plutôt moi qui devrais dire ça, car s’est moi qui t’empêche de dormir… Et deuxièmement tu n’es pas un parasite, loin de là, en tout cas, le peu que je connaisse de toi, tu n’en ai pas un… En quoi en serais tu un ? Tu m’as juste donné ce magnifique lys, et encore merci d’ailleurs. Un parasite s’est limite le contraire de toi, reprend toi, regard droit devant toi, et sourit, bon sang de bonsoir … »

Elle le regarda avec colère, limite essoufflé, puis petit à petit, elle lui sourit. Il fallait qu’elle trouve quelque chose à dire :

« Euh … vu ton pouvoir, tu dois venir de l’Académie TsaoberaÏ, non ? »

Je me refermais sur moi même lorsqu'elle me cria dessus. Je venais donc de faire quelque chose de mal. Puis, au lieu d'écouter l'intonation, j'écoutais les mots. Elle s'excusait de m'avoir dérangé dans mon sommeil. Ce n'était pas très important... Elle me remercia pour le lys mais il n'y avait pas de quoi. Une belle demoiselle doit avoir de jolies accessoires pour ne pas ternir sa beauté. Voila pourquoi un lys plutôt qu'une rose. Une rose aurait gâché ses traits. Un parasite c'est le contraire de moi? Ah bon... On m'avait pourtant répété que je n'étais qu'un parasite... On me mentait?

Je ne savais pas si je devais pleurer ou lui répondre... J'aimerais bien savoir... Au moins, quand les gens me frappent, je sais comment réagir mais là... Je ne sais pas quoi faire. Qu'aurais fait Anissina dans cette situation...? Elle lui aurait sauter au cou pour lui faire un câlin? Je pense qu'elle ferait ça... Je levais la tête pour regarder Theo dans les yeux. Elle était en colère mais elle finit par me sourire. Si j'ai bien compris, c'est ma réaction qui l'a énervée? Visiblement... J'ai déjà énervé des gens comme ça mais je ne pensais pas que cela venait de ma réaction...
Je me levais. Je détournais le regard et j'hésitais. Je ne savais pas si je devais m'excuser... Je reportais mon attention sur elle et je me lançais.
Je passais mes bras autour de son corps pour les refermer dans son dos. Je la serrais ainsi contre moi. J'étais plus rouge qu'un soleil couchant. Je la tenais dans mes bras. Je sentais son corps contre le miens. Sensation étrange mais pas désagréable.

"Désolé pour mon attitude. Je suis bien à l'Académie. Je ne te dérange pas en faisant ça au moins?..."

Sa peau était froide, anormalement froide. Je ne sentais pas son coeur battre. Je regardais son cou qui était très blanc. C'est alors que je compris. J'avais lu beaucoup de livres à ce sujet. J'étais même passionné par ces histoires. Elle était vampire. Je serais prêt à parier ma vie la-dessus. Je lui murmurais alors à l'oreille.

"Tu es une vampire non? Si c'est oui, je ne le dirais à personne. Je suis fan de vampire en réalité..."

Je me détachais d'elle pour lui sourire. Un sourire sincère que je n'ai pas l'habitude de faire... J'étais un chouïa écarlate...

Il avait l’air troublé. On aurait dit un enfant perdu. Il réfléchissait, et sur le coup, Théodorah aurait bien voulu savoir lire dans les pensés, il paraissait encore plus en mauvais point. Elle ne savait pas quoi faire. Il paraissait encore plus enfoncer dans le désespoir qu’elle. Elle le regarda, en essayant de faire comprendre qu’elle voulait juste qu’il soit heureux. S’était si rare, il fallait qu’il en profite, cette aide qu’elle voulait lui apporter n’était pas donnée à tout le monde. Elle s’en voulait, elle n’aurait jamais du lui crié dessus, elle avait été bête. Elle secoua la tête, comme pour chasser ses mauvaises pensées. Il fallait qu’elle se ressaisisse.

Soudain, avant même qu’elle ai pu s’en apercevoir, il était là, sur elle, entrain de l’enlacé. Elle n’eu aucune réaction. Que pouvait-elle faire ? Le repoussé ? Pourquoi pas, mais ça ne les mettraient que dans l’embarras, mais surtout, elle ne comprenait pas son geste. Pourquoi avait-il fait ça ? Elle était interloquée. Ils restèrent là, un certain moment, elle ne savait pas combien de temps, à quoi cela allait-il lui servir ?

"Désolé pour mon attitude. Je suis bien à l'Académie. Je ne te dérange pas en faisant ça au moins?..."

Elle ne savait pas quoi répondre, enfin si, cela ne la dérangeait pas, mais elle ne voulait pas que ça continu, pourquoi ? Elle se rendit compte qu’elle était beaucoup trop habitué à la solitude, pour passé en un claquement de doigt, à une étreinte. Elle aurait voulu partit, loin. Elle avait peur. La vampire sentit que quelque chose de mal allait se passé. Comme pour confirmé ses pensées, La voix de Ryuu se fit entendre :

"Tu es une vampire non? Si c'est oui, je ne le dirais à personne. Je suis fan de vampire en réalité..."

Ohhh non !!!!!!! Maléfice !!! Horreur !!!! Il fallait qu’elle parte, loin !!! Elle réfléchit, non s’était le contraire, il fallait qu’elle reste et qu’elle trouve une histoire bidon, qui pourrait être plausible. Encore un mensonge pensa-t-elle, la jeune fille commençait à avoir l’habitude du mensonge, pour elle, s’était quelque chose d’ignoble, mais elle n’y faisait plus attention. Le mensonge fut vite trouvé. Elle se mit à rire et puis elle retrouva son sérieux, tout dans le naturel :

" Un vampire, moi ??? On ne me l’avait jamais faite !!! Non je ne suis pas vraiment un vampire, quoi que, on pourrait me comparer à eux. Non, le truc c’est que je suis malade, très gravement. Mon cœur marche au ralentit, tellement faiblement qu’on ne pas le sentir, s’est à cause de ça que tu me prends pour un vampire non ??? "

Avant même d’attendre la réponse de Ryuu, elle continua, elle ne devait pas le laisser parlé :

"Du coup, je vieillis beaucoup moins vite, mais le suis assez faible, je ne peux pas porter de poids trop lourd, une bouteille d’eau c’est déjà trop… enfin bref, non je ne suis pas un vampire. "

Elle espérait que ce mensonge allait marcher, il fallait qu’il marche…

Sa réaction me fit trembler. Ne me dite pas que je viens de faire ça... Oh non... Je m'écartais rapidement d'elle avant de me retourner et de me mettre en boule face à l'arbre. Je ne pouvais pas être plus honteux que ça. J'avais déjà touché le fond... Là, je creusais... Je commençais à pleurer. Je me sentais mal, très mal. Elle était gravement malade et moi je la prend comme ça dans mes bras... Elle devait me prendre pour un fou... Qu'est-ce que j'avais fais...? Si sa se trouve, je venais de l'importuner et peut-être de lui faire mal en la serrant dans mes bras. J'étais vraiment horrible... Désolé Anissina, je ne suis pas fait pour faire des câlins comme toi...
Je n'osais même pas ouvrir les yeux. Je pleurais à chaude larmes. Je m'en voulais tellement...

"Je suis sincèrement désolé... Je... Je ne voulais pas... Je t'ai sans doute fais mal... Je... Je ne savais pas... Quel idiot!"

Comme si mes maigres excuses allaient arranger les choses... Je suis ignoble... Ignoble et égoïste... En plus penser qu'elle pouvait être vampire... Elle doit me prendre pour un vrai cingler....
Je pleurais sans m'arrêter. Elle ne pouvais même pas porter une bouteille d'eau et elle à eu mon poids sur elle... Elle a dû souffrir... Et moi qui pensait... ET moi qui voulait vraiment croire qu'un câlin n'était pas une punition... Je pense vraiment que c'en est une...

Je sentis mon pouvoir devenir instable. Tout ce que j'avais créé s'évapora d'un seul coup. Comment avais-je pus... J'étais vraiment un monstre impardonnable....

Théodorah était choqué. Il tremblait, il pleurait, tout ça, à cause d’elle. Ses mensonges n’était jamais allez aussi loin. Elle aussi se mit à pleurer, depuis le début, elle n’avait fait que rendre malheureux Ryuu. Elle l’appréciait réellement et voilà où elle en était. Elle se détestait. Si elle avait pu, elle aurait tout fait pour remonter dans le temps, pour ne pas le rencontrer et ne pas le blessé. Il la regarda avec ses yeux plein de larmes, et se fut de trop. Elle voulait partir, mais elle ne pouvait pas le laissé là, ce serait encore pire. Elle avait compris comment il fonctionnait et elle savait que si elle partait, il croirait que c’était de sa faute, alors que c’était le contraire.

"Je suis sincèrement désolé... Je... Je ne voulais pas... Je t'ai sans doute fais mal... Je... Je ne savais pas... Quel idiot!"

Sur son oreille, le lys s’évapora, elle se détestait pire que tout au monde.

" Non, je t’en supplie, ne dit pas ça … "

Elle regarda, essuya ses larmes, puis lui sourit, comme elle le pu :

" Tu ne m’as pas fait mal du tout. Ne t’inquiète pas pour ça … Sa m’a même fait du bien, ton corps est chaud, alors que je suis toute froide, tu m’as réchauffé. Merci "

Cette fois-ci, se n’était pas un mensonge, elle était réellement glaciale, et il l’avait vraiment réchauffé. Elle lui sourit, d’un vrai sourire cette fois-ci.

Lentement, elle se leva, et vint se placé près de lui. Elle était à quatre pattes, sa tête face à celle du jeune homme, il lui dit :

" Je t’en supplie souris, et arrête de croire que tout est de ta faute, je suis née ainsi s’est tout, et puis regarde, grâce à ça, j’ai pu rencontre un garçon qui m’est fort sympathique. "

Elle se leva maladroitement, et faillit tomber, elle ne l’avait pas fait exprès. Elle se rattrapa à une branche. Encore une maladresse qui allait lui couté chère. Elle se retourna et le regarda :

" Sa m’apprendra à partir s’en autorisation de mes parents et des médecins "

Elle était de plus en plus plongée dans le mensonge, maintenant, il lui venait tout seul. Elle le regarda avec un regard de supplice au buché :

" J’avais tellement envie de sortir… "

Elle pleurait. Je m'en voulais de lui avoir fais du mal... Elle me rassura en me disant que je ne lui avais pas fais mal mais que, au contraire, je l'avais aidé. Je l'avais réchauffé. Je séchais mes larmes tant bien que mal. Je la regardais dans les yeux. Elle essayais de me rassurer... Elle était gentille avec moi... Je me décidais à me relever et à aller un peu vers elle.
Je pris mon écharpe et je lui installais autour du cou. Je retirais également ma veste et je la passais autour de ses épaules. Un frisson me parcourait. J'avais froid... Mais le plus important, c'est qu'elle ai moins froid elle.

"C'est... C'est peu mais... C'est tout ce que j'ai... J'espère que mon parfum ne te dérange pas... J'ai des goût assez spéciaux..."

Je détournais les yeux en rougissant. J'avais un parfum fruité avec une touche de romarin et de lys. J'aimais bien ce parfum. Il était doux et agréable. J'espérais qu'il ne la dérangeait pas...
Je recréais un lys de glace que je remis derrière son oreille. Je levais ensuite la main vers les pierres tombales et toute les roses réapparurent dessus. Je fermais les yeux en signe d'excuse silencieuse. Sa ne se fait pas de reprendre un bien que l'on a offert...
Je reportais mon attention sur Theo. Je tremblais légèrement et mes poils se dressaient sur mes bras.

"Tu as moins froid? J'aimerais rester un peu avec toi... J'ai besoin de me faire des amis mais je ne sais pas comment m'y prendre... Je ne pense pas que rester constamment seul m'aidera dans ce cas... Si ça ne te dérange pas bien sûr. Je ne veux pas m'imposer comme ça..."

Je fis un sourire gêné. Je n'avais pas l'habitude de sourire... Je ne voulais surtout pas la déranger.

Il s’avança jusqu’à elle, et lui mit son écharpe, puis sa veste. Elle sentit le frisson qui avait parcouru le corps de Ryuu. Elle ne se sentait pas froide, pour elle s’était lui qui était chaud, brûlant, s’était agréable.

"C'est... C'est peu mais... C'est tout ce que j'ai... J'espère que mon parfum ne te dérange pas... J'ai des goût assez spéciaux..."

"Tu n’étais pas obligé, tu sais, maintenant s’est toi qui va avoir froid … "

Elle ne l’enleva pas pour autant, et en sentit l’odeur. Sa senteur ne dérangeait en rien, au contraire, elle sentait très bon, un mélange de plein de chose, mais elle n’essaya pas de savoir quoi. A quoi bon ? Elle ne sentira pas plus bon que maintenant. Elle en huma une seconde fois l’odeur. Puis Ryuu recréa le lys, et le remit à derrière son oreille, elle se demanda si la glace qu’il
créait était éternelle, elle aimerait tellement, car le lys était magnifique. Le cimetière retrouva ses roses, c’était magnifique.

Il se tourna vers elle, il tremblait, à cause d’elle, encore une fois :

"Tu as moins froid? J'aimerais rester un peu avec toi... J'ai besoin de me faire des amis mais je ne sais pas comment m'y prendre... Je ne pense pas que rester constamment seul m'aidera dans ce cas... Si ça ne te dérange pas bien sûr. Je ne veux pas m'imposer comme ça..."

Elle lui sourit, comme une mère avec son fils. Elle voulait le protégé, elle l’appréciait tellement maintenant qu’elle le connaissait, et se qu’il venait de dire la fit sourire, il prenait confiance en lui :

"Tu ne t’impose pas du tout. Et je te rappelle que s’est moi qui suis venu, et qui t’ai réveillé. "

En repensant au moment où elle l’avait vu entrain de dormir, elle sourit une nouvelle fois :

" Je serais ravi d’être ton amie. Et comme je suis moi aussi à l’académie, on va pouvoir se voir souvent. "

Oups, encore une gaffe, cela voulait dire, que son mensonge avait un pouvoir, mais lequel ? Elle se concentra, il fallait qu’il soit plausible. Elle réfléchit. Son pouvoir de vampire, lui permettait d’aller vite, mais comme elle était malade, cela n’allait pas. Mais pourquoi pas, après tout, se n’était pas une si mauvaise idée. Comme elle était malade, elle ne pouvait pas utiliser son pouvoir comme elle le voulait, s’est d’ailleurs comme ça qu’à commencé sa maladie. Mais des fois, celui-ci lui échappait, se qui la rendait encore plus malade.

Elle le regarda droit dans les yeux :

" Je suis beaucoup plus rapide que les gens normaux, mais cela à déclenché ma maladie, et comme je ne me contrôle pas vraiment, je suis venu ici. Voilà, tu sais tout de moi "

Mensonge …

Elle semblait aimer mon parfum. Un soupir de soulagement m'échappa. Je ne l'aurais pas dérangée avec ça au moins... Elle me souriait et je ne savais pas quoi faire alors je détournais les yeux. Elle m'apprit qu'elle était à l'académie elle aussi. Je la regardais, surpris. Elle me parla de son pouvoir et des problèmes qu'il a engendré. Je me faisais du soucis pour elle... Elle ne devrait pas avoir ce genre de problème en étant aussi malade... Il fallait que je fasse quelque chose pour elle. Vu sa maladie, elle ne devait pas être heureuse tout le temps... Je lui pris alors la main et je l'emmenais avec moi. Lorsque ma main entra dans la sienne, un frisson parcourrait mon corps. Encore une nouvelle sensation. Elle avait la peau douce... Je l'emmenais en bas du cimetière. Là, il y avait une petite plaine déserte. Je refermais mon manteau autour d'elle et je mis correctement mon écharpe autour du cou.

"J'aimerais te faire un cadeau si tu le veux bien. Comme tu es malade, tu ne dois pas avoir souvent l'occasion de t'amuser. Alors regarde."

Je lâchais sa main et je m'avançais de quelques pas. Je levais mes mains face à moi et je fermais les yeux. Une grande plaque de glace recouvra le sol. Je me concentrais plus et des jeux en plain air apparurent sur la glace. Ceux dont j'avais connaissance. Un toboggan de glace, des balançoires ainsi qu'une zone libre pour patiner. Il faisait plus froid à présent au dessus de la glace. Je recouvrais mon corps d'une fine pellicule de givre afin de me protéger du froid. J'ouvris les yeux. Je mis un peu de temps avant de retrouver mon souffle et je retournais auprès de Theo.

"Voila... C'est peu de chose mais j'espère que tu va t'amuser. Si tu veux, je peux t'aider pour patiner..."

Je lui tendis timidement la main. J'espérais qu'elle puisse s'amuser car quand on est malade, c'est toujours bien de s'amuser. Je transformais déjà mes pieds en glace pour pouvoir contrôler mes mouvements comme sur la terre ferme. Ma main était tremblante d'hésitation et un peu de peur aussi... Malgré cela, j'essayais de lui faire un sourire.

Sans lui dire un mot, il lui avait prit la main et l’entraina en bas du cimetière. Elle se lança faire, ce qui n’étais pas dans ses habitudes, pleurer aussi était nouveau pour elle. Depuis qu’elle l’avait rencontré, elle était un peu différente, et cela la dérangeait, elle n’aurait pas du être comme cela. Elle se laissa entrainer. Ils arrivèrent dans une petite plaine, très jolie.

"J'aimerais te faire un cadeau si tu le veux bien. Comme tu es malade, tu ne dois pas avoir souvent l'occasion de t'amuser. Alors regarde."

Elle ne s’était jamais vraiment " amusée " durant sa longue vie, mais pas pour les raisons qu’il croyait, être vampire n’était pas de tout repos, surtout au début, on ne pense qu’à boire, mais cette étape était depuis longtemps finit pour Théodorah. Sur le moment, elle se demanda comment ils allaient bien pouvoir s’amusé dans la plaine.

Mais au moment où il leva les bras devant lui, elle comprit : la glace. Elle apparue comme si elle avait toujours été là, accompagné d’une petite brise fraiche. Comme c’était agréable !!! Puis des petits manèges pour enfants apparurent. Des souvenirs de quand elle était toute petite lui revinrent, elle adorait faire du toboggan et harcelait ses parents pour en faire.

"Voila... C'est peu de chose mais j'espère que tu va t'amuser. Si tu veux, je peux t'aider pour patiner..."

Peu de chose ? C’était plutôt le contraire, s’était grandiose !!! Ryuu tendit sa main vers la jeune fille. Elle remarqua que les pieds de celui-ci n’étaient plus que glace. Elle le regarda ébahit, il lui sourirait timidement. Elle avança la main puis se ravisa. Son mensonge allait trop loin. Il fallait lui dire la vérité, temps pis si elle était renvoyée de l’académie…

Elle regarda attentivement. Pouvait-elle lui faire du mal ? Non, et elle le savait très bien. Lentement elle leva la main et la mit dans celle du jeune garçon. Elle avait décidée, maintenant elle serait cette jeune fille malade, et non pas un vampire assoiffé de sang, espérons que la volonté suffise. Elle lui sourit, puis fit un pas sur la glace puis un autre. Elle fallait tomber mais elle se rattrapa. Elle se tourna vers Ryuu, et pour une raison inconnu elle rit, d’un rire enfantin.

Lorsque sa main toucha la mienne, un frisson traversa mon corps. Je tremblais mais je resserrais ma main sur la sienne. Elle faillit tomber et j'eus peur. Heureusement, elle se rattrapa. Je soupirais de soulagement. Je me rendais compte que sur la glace, tenir une personne d'une main n'est pas le mieux. Mais comment faire...? Une solution me vint mais je n'oserais pas faire ça... Il faudrait que... Je la prenne dans mes bras... Je commençais à m'avancer lorsque cette optique ne se réimpose à moi. Je baissais la tête et je me résignais. Je me plaçais derrière Theodorah, je posais mes mains au dessus de ses hanches pour la tenir. Je fis une fine pellicule de glace sous ses pieds avant de nous faire avancer.

"De... Désolé... Je... Je veux... Enfin... C'est pour... Euh... Pour que tu évite de... De tomber..."

Je rougissais. En même temps... Que pouvais-je faire d'autre...? Je ne voulais pas qu'elle se blesse en tombant... Je l'amenais jusqu'au toboggan. C'était un jeu que j'aimais bien dans le temps... Malgré le fait que je me faisais toujours bombarder de cailloux à chaque foi que j'arrivais en bas...
Je l'aidais à monter tout en haut et je l'attendais de l'autre côté. Je préférais rester là pour éviter qu'elle ne se blesse. Elle a la santé fragile et je ne veux pas qu'elle se fasse plus de mal que ça...

Je me sentais bizarre... J'avais une drôle de sensation... Comme si j'avais envie de m'envoler... J'oubliais cette sensation lorsque j'entendis des voix d'enfants. Ils avaient dû voir l'attraction de loin et ils sont venus tout habiller pour s'amuser. Pour leur sécurité, je créais une sorte de barrière tout autour de l'attraction. Je transformais alors la glace en neige. C'était très dur à faire mais j'y arrivais. Tout les enfants étaient heureux. Ils s'amusaient tous. Je me dirigeais vers l'espace patinoire. Je restais là, assis sur la glace et je ne quittais pas Theo des yeux. D'autres enfants s'amusèrent avec elle au toboggan. Je me surpris à sourire tendrement. Je restais seul dans mon coin à attendre. Je voulais juste qu'elle s'amuse et si elle voulait plus d'attraction alors je ferais ce que je pourrais pour répondre à ses demandes. Il fallait bien lui permettre de s'amuser. Sa ne devait pas être super d'être malade...

Je créais des animaux de glace et les enfants allèrent jouer avec eux. De mon côté, je créais deux patineurs miniatures et je les faisais danser sur la glace devant moi.

Elle ne bougeait plus, elle avait plus peur de rendre nerveux Ryuu, que de tombé, elle ne voulait pas qu’elle s’inquiète pour elle. En aucun cas, elle ne le méritait pas. Elle le voyait qui hésitait, puis il vint se placé derrière elle, mit ses mains sur ses hanches. Avec émerveillement, elle vit ses pieds geler sur place. Sa maladresse la rendait égoïste, elle aurait très bien pu marcher toute, mais pour lui, elle était malade. Avait-il donc pitié d’elle ? Non, elle n’en avait pas l’impression.

"De... Désolé... Je... Je veux... Enfin... C'est pour... Euh... Pour que tu évite de... De tomber..."

" Non, mais ne t’en fait pas, tout va bien… "

Il la fit glissé jusqu’au toboggan, elle sourit, on aurait dit qu’il lisait dans ses pensés, et qu’il avait vu qu’elle adorait ça. Ses parents, elle avait beau les avoirs haïe, elle ne pouvait s’empêché de pensé aux bons moments qu’elle avait vécu avec eux. Au fond, il n’avait pas était si… méchant. Et puis son père, n’avait pas décidé de toujours déménager. Ses yeux étaient humides, maintenant elle s’en voulait du sort qu’elle avait fait subir à ses parents.

Mais il ne fallait pas qu’elle pense à sa maintenant, plus tard peut-être. Il l’aida à monté dans le toboggan. Elle trouvait dommage
qu’il ne profite pas lui aussi des jeux. Elle descendit du petit manège, le sourire sur les lèvres, s’était toujours aussi bien. Tout d’un coup, elle entendit des voix d’enfants. Il était là, dans le petit parce de glace, avec leurs petites voix d’enfant qui riaient. Elle sourit. Un dôme de glace vint alors les encerclé, et la neige sous ses pieds devint neige, c’était magique. Elle se tourna vers Ryuu et lui fit un grand sourire. Elle continua à faire du toboggan, laissant passer les enfants, ils étaient si mignons. Elle rigolait comme une enfant qui vient de se faire des nouveaux amis. Elle avait eu de la chance de rencontrer Ryuu.

D’ailleurs, où était-il ? Soudain affolé, elle le chercha partout. Elle le trouva près de la patinoire, entrain de regarder deux patineurs de glace mouvant. Ils dansaient avec grâce, tout autour d’elle était magnifique. Elle s’approcha de lui, puis s’assit en tailleur, regardant à son tour les patineurs :

" Merci Ryuu, tu m’as fait très plaisirs, mais … "

Elle se tourna vers lui :

" J’aimerais tellement que toi aussi tu profites de tout cela. "

Elle se leva s’avança sur la glace, se retourna et le regarda :

" Il faut profiter à fond de la vie, sinon ça ne sert à rien. "

Sa phrase était un peu cliché, mais bon temps pis. Une grande différence entre les deux s’imposa : elle, elle était immortelle, lui non.

Elle vint vers moi. Lorsqu'elle s'assit face à moi, je levais la tête pour la regarder. Elle me semblait préoccupée. Elle me remercia pour les jeux. Je lui fis signe que ce n'était rien. Elle voulait que moi aussi j'en profite. Je baissais la tête. Je voulais lui dire que moi je n'en avais pas besoin. Je voulais lui dire le nombre de foi où j'ai réalisé des attractions de glace pendant ma vie pour essayer de m'amuser quand j'étais seul. Mais non... Elle me demanda de profiter de la vie. J'aimerais bien... Mais... La vie ne veut pas que je puisse profiter d'elle. Je ne vie pas, je survis. Depuis mon enfance. Je n'ai fais que survivre. Pas une foi je n'ai vu le sourire de ma mère. Pas une foi je ne l'ai entendue rire. Pas une foi je l'ai vu... Heureuse... Je ne pouvais pas profiter de la vie, je ne pouvais pas lui infliger ça...

Mes larmes montèrent avec les souvenirs de ma mère, pleurant, hurlant, souffrant... Je créais un ourson de glace que je fis remuer sur la glace. Je refermais ma main au dessus de lui et il s'évapora. Je séchais mes larmes. Je ne devais pas gâcher ce moment d'amusement pour elle. Tant pis, je mettrais ça de côté pour l'instant. Je me relevais. Je pris la main de Theo et je l'emmenais à ma suite. Je l'emmenais sur la patinoire. Je passais mes mains derrières ses jambes et son dos avant de la prendre dans mes bras. Mon coeur battait de plus en plus vite. Je voulais lui montrer quelque chose, je voulais lui montrer comment se déplacer vite sans que cela ne nuise à la santé.

Mes pieds devinrent glace. Je posais mes yeux sur le visage de Théodorah et je lui fis un sourire gentil. C'est alors que la vitesse augmenta brutalement. Je nous faisais déplacer sur la glace comme des patineurs. On allait vite. Mes trajectoires étaient parfaitement contrôlées. Je dansais en quelque sorte avec elle. Je nous faisais faire de nombreuses figures sans pour autant la lâcher. Je fis même un saut périlleux arrière en la gardant contre moi. Après de nombreuses cabrioles, je m'arrêtais. J'étais essoufflé. J'étais essoufflé mais j'avais le sourire. Une des choses que j'ai toujours rêvé de faire: danser sur la glace avec une fille. Un rêve qui me paraissait inaccessible... Je déposais Theo au sol.

"J'espère que sa t'a plu... C'était un de mes rêves les plus inaccessible..."

C'est alors que je me laissais tomber au sol. Toute la glace, la neige, les sculptures, les attractions disparurent. Seul restais les fleurs. J'étais en réalité complètement épuisé. Je venais juste de m'endormir. J'espérais que Theo ne s'inquiète pas pour moi...

Il ne dit un seul mot, au lieu de ça, il pleura. Il semblait beaucoup plus malheureux qu’elle avec tous ses mensonges. Comme la vie était injuste… C’était un homme bon, et sa vie paraissait injuste avec lui, sinon pourquoi pleurerait-il ? Alors qu’elle n’avait rien de bien en elle, et elle réussissait à sourire gaiment à la vie. Enfin, depuis un certain temps. Elle aurait voulu l’interrogé sur sa vie passé, elle aurait voulu lui enlevé se poids qu’il portait sur ses épaules, pour qu’enfin il soit heureux. Mais comment lui demander cela ?

Il créa un ourson de glace, elle était toujours émerveillée à chaque fois qu’il utilisait son pouvoir. Il le fit bouger quelques instants puis fermant sa paume, le désintégra. Elle se demanda si cet ourson correspondait à son enfance ; détruit avant même d’avoir pu vivre ne serais-ce quelques secondes. Il fit disparaitre ses larmes, et prit la main de la jeune fille, l’entrainant sur la patinoire. Il la prit dans ses bras, elle celle-ci entendit les battements du cœur du garçon s’accéléré. Elle le regarda avec un air surpris, mais celui-ci se contenta de lui sourire.

Et avant même qu’elle est pu lui demandait pourquoi il la prenait dans ses bras ; celui-ci prit de la vitesse, une extraordinaire vitesse. D’abord surpris, elle ferma les yeux, mais les rouvrit rapidement cependant. Le paysage défilait à grande vitesse, mais elle n’avait pas peur, sa vitesse vampirique lui permettais d’aller bien plus vite, sur terre ferme bien sur. Mais c’était comme même quelque chose d’extraordinaire, rien à voir avec sa façon de courir, premièrement car se n’était pas elle qui glissait sur la glace, mais aussi à cause des cabrioles que faisait Ryuu. Durant la première figure, elle lâcha un petit cri de surprise, mais rien de bien méchant. L’expérience
était super.

Il la fit descendre, le souffle court mais fier de lui :

"J'espère que sa t'a plu... C'était un de mes rêves les plus inaccessible..."

Elle ne comprit pas très bien pourquoi, c’était un rêve inaccessible puisque qu’il pouvait créer de la glace à n’importe qu’elle moment. Mais avant que ses mots sort de sa bouche celui-ci tomba au sol. Autour d’eux, tout cette magie glacée disparu. Théodorah regarda soucieuse le jeune homme, avant de se rendre compte que celui-ci dormait. Elle enleva le blouson ainsi que l’écharpe de Ryuu, roulant cette dernière pour la placé derrière la tête de son nouvel ami, en signe d’oreiller, et se servant du blouson pour le couvrir. Il en avait bien plus besoin qu’elle. Elle lui sourit tendrement, comme une mère regarde son fils, pensant à leur rencontre dans le cimetière, se trouvant dans une situation similaire et pourtant différente ; l’endroit avait quelque peut changé, et cette fois si, elle n’essaya pas de le réveillé, il méritait un peu de sommeil, après tout ces efforts pour lui faire plaisir.

Je dormais profondément. J'étais vraiment exténué. Je me revoyais enfant. Seulement que ce n'était pas mon passé mais un passé que j'aurais préféré... J'étais allongé dans un lit, bordé par les couvertures. Je tournais la tête pour voir le visage radieux de ma mère. Pas une seule blessure ou cicatrice. Un visage heureux qui me souriait. Elle me caressais le visage tout en me souriant. Son regard était rempli d'amour. Je lui souriais moi aussi. Elle m'embrassa pour que je puisse dormir. Lorsqu'elle se redressa, je posais ma main sur sa joue. Je caressais sa peau douce et soyeuse. Je pouvais enfin dormir en paix... Je continuais de caresser son visage. Sa peau était quand même froide... Je fermais les yeux...

... Pour les ouvrir dans la réalité. Je me réveillais après un temps indéterminé passé dans le sommeil. Mon bras était levé et je caressais quelque chose. Comme le visage de ma mère dans mon rêve... Je baissais les yeux pour voir si c'était bien ma mère, pour voir si ce n'était pas un rêve. C'est alors que je retirais ma mains. Je ne caressais pas le visage de ma mère mais... Celui de Theo... Je me mis à rougir... J'étais en train de caresser son visage... Qu'allait-elle penser de moi à présent? J'étais sûr qu'elle allait m'en vouloir. Obligé... Je devais lui avoir fais du mal en la touchant ainsi...

"Pardon... Je... Je suis vraiment désolé... J'ai... Désolé... Je n'ai pas fais exprès... Je... Je n'aurais pas dû... Excuse moi... Tu dois m'en vouloir..."

Mes larmes se mirent à rouler sur mes joues. Je ne savais plus où me mettre... Je me cachais sous mon manteau avant de m'assoir en boule. Joignant mes jambes à mon torse... Elle allait m'en vouloir... J'avais dû lui faire mal en faisant ça... Avec mes mains froides... Elle qui a déjà si froid... Je suis vraiment irrécupérable...

"Excuse moi... J'ai dû te faire du mal... Je m'en veux... Je n'aurais pas dû... Je suis vraiment désolé..."

Elle était assise à côté de lui, entrain de regarder les enfants qui faisaient la moue, à cause de la disparition de terrain de jeu en neige. Elle avait le sourire aux lèvres, allez savoir pourquoi. La seule chose qu’elle savait c’est qu’elle, s’est qu’elle était heureuse, mais ce n’était qu’un petit moment de bonheur, un rayon de soleil dans la plus noir des forêts, un temps de répits pendant la torture, une goutte dans un vase remplit d’huile.

Malgré le manque d’action, elle ne s’ennuyait pas, elle préférait profiter de la vue, écouté les murmure du vent qui lui chatouillait la peau, ainsi que les petits insectes sous terre, que seule elle, ici présente, pouvait entendre grâce à ses faculté de vampire qui avait accru ses cinq sens.

Puis une main apparu devant elle, et dissipa ses pensées, la faisant sursauter. Celle-ci alla se caler contre sa joue, puis la caressa doucement. Théodorah affolé, mit un temps pour comprendre que cette main était enfaite celle de Ryuu. Elle crut d’abord qu’il s’était réveillé, et donc elle ne compris pas son attitude, se n’était son comportement habituel. Elle le regarda, et si rendit compte qu’en faite, il dormait. Il souriait, mais pas comme d’habitude, il y avait quelque chose de changer, on l’aurait cru épanouie.

Puis il ouvrit les yeux, et son expression se figea en même temps qu’il retirait son bras, elle rougit légèrement.

"Pardon... Je... Je suis vraiment désolé... J'ai... Désolé... Je n'ai pas fais exprès... Je... Je n'aurais pas dû... Excuse moi... Tu dois m'en vouloir..."

" Non, pas du tout, tu dormais, s’est tout … "

Si elle était gênée, en aucun cas elle le montra. Et puis gêné de quoi ? Comme elle venait de le dire, il avait avis en dormant, il n’était en aucun cas responsable. Mais il n’écoutait pas, déjà il s’était refermer sur lui-même. Il pleurait, et il se mit en boule.

"Excuse moi... J'ai dû te faire du mal... Je m'en veux... Je n'aurais pas dû... Je suis vraiment désolé..."

" Non, tu n’es pas fautif, j’aurais très bien pu enlever ta main de ma joue, mais j’ai laissé faire, je n’ai pas pensé aux conséquences, je ne suis qu’une égoïste … "

Je le regardais et lui sourit :

" Tu sais, le monde est fait ainsi, personne n’est parfait, même l’homme le plus sage… arrête de t’inquiété pour chacun de tes gestes, se qui est fait est fait, rien ne sert de regarder derrière soit autan regardant aller de l’avant… "

J’espérais ses paroles apaisantes…

Comment peut-elle ne pas m'en vouloir? J'avais été méchant avec elle... J'avais dû la blesser en la touchant. Comme mon père avec ma mère... D'abord il la touche et ensuite des marques apparaissent. Bientôt sa joue allait devenir rouge... Elle allait avoir mal... Comment peut-elle me dire que ce n'est rien...? Lorsqu'un homme touche une femme il lui fait du mal, je le sais, je l'ai vu toute ma vie... Les filles se collaient à moi et criaient qu'elles avaient mal, que je leurs avais fais du mal... Donc quand un homme touche une femme il lui fait du mal... Le pire, c'est que je l'ai fais en dormant! Il faut vraiment que je fasse attention... J'étais quelqu'un de dangereux...

"Comment... Comment peux-tu affirmer que ce n'est rien...? Lorsqu'un homme touche une femme... Il lui fait mal... Je le sais... Je l'ai vécu... Les hommes blessent les femmes... Je suis vraiment désolé... Je ne voulais pas te faire mal... Je me lierais les bras et les jambes la prochaine foi que je dormirais... Je suis vraiment désolé..."

Je m'en voulais... Je voulais partir loin d'elle pour éviter de lui faire du mal... Elle est déjà très malade, si en plus je lui fais du mal, elle sera vraiment pas sortit de l'auberge...
Je transformais le bout de mon doigt en glace pointue et acérée. Je me scarifiais le bras droit, celui avec lequel je l'avais blessé... Ma chaire se souviendra qu'il ne faut pas toucher une fille pour ne pas la blesser...
Je grimaçais de douleur mais je serrais les dents. Je me disais que j'avais fais subir bien pire à Theo... La glace de mon doigt finissait recouverte de sang. J'arrêtais lorsque je vis que mon bras saignait. De fin filet de sang coulaient tout le long de mon bras le rendant ainsi rouge. C'était peu mais au moins, c'était un début... Je levais la paume de ma main droite vers le haut et je commençais à créer de la glace. Celle-ci s'imprégna de mon sang la rendant ainsi rouge comme lui et figea cette couleur. Je créais ainsi une rose entièrement rouge sang. Le sang qui coulait sur mon bras s'était interrompu le temps de créer la rose puis se remis à couler. Je déposais la rose devant Theo avant de m'écarter d'elle. Je mis une distance d'un mètre entre nous. Je ne voulais pas la blesser plus que ce que j'avais déjà fais...

Il ne l’avait pas cru, cela se lisait sur son visage. Elle n’en fut que plus triste. Etais-ce si difficile de la croire ? Il croyait chacun de ses mensonges, mais quand elle disait la vérité il fallait qu’elle est tort… Qu’avait-il vécu pour penser cela ? Elle le regarda avec toute la sincérité qu’elle pouvait montrer à une personne, et attendit qu’il réplique. Il ne se fit pas attendre trop longtemps :

"Comment... Comment peux-tu affirmer que ce n'est rien...? Lorsqu'un homme touche une femme... Il lui fait mal... Je le sais... Je l'ai vécu... Les hommes blessent les femmes... Je suis vraiment désolé... Je ne voulais pas te faire mal... Je me lierais les bras et les jambes la prochaine foi que je dormirais... Je suis vraiment désolé..."

Elle soupira, fermant les yeux, en imaginant le garçon attaché comme on attache le bétail. Elle chercha ses mots pour lui expliqué qu’il avait tort, quand soudain, une odeur. Elle ne la connaissait que trop bien. Cette odeur, qui plus d’une fois, l’avait changé en monstre, aux yeux de plus d’un malheureux inconnu, cette odeur si savoureuse : le sang. Elle ouvrit les yeux brutalement. Déjà sa vision avait changé, elle voyait rouge, elle voyait de ses yeux de chasseur. Vu l’odeur, se qu’elle découvrit, ne la choqua qu’à moitié
; Ryuu c’était ouvert le bras et le sang rouge, chaud, délicieux coulait, coulait, encore et toujours…

Elle retint sa respiration, il fallait qu’elle garde son self-control. Il fallait agir vite. Apercevant une rose rouge de sang, elle le prit dans ses mains, luttant entre l’envi de la mangé, et celui de gardé son secret. C’était une lutte acharné, elle avait du mal à rester l’humaine qu’elle avait était il y a à peine trente secondes. Avec une volonté incroyable, elle lança la rose de sa force vampirique, à l’autre bout de la plaine, elle pouvait encore sentir l’odeur de la rose, mais elle pouvait se contrôler.

Elle courut le plus vite qu’elle pu jusqu’au cimetière, reprit une boucher d’air pure, retrouvant quelque peu ses esprits et revint sur les lieux du crime. Cela n’avait prit qu’à peine une seconde. Elle prit le manteau de Ryuu, et le mit sur son bras ensanglanté, de cette substance au gout si fin. Elle sentit l’appelle du sang à travers ses crocs, elle avait mal, elle n’y tenait plus. Elle regarder Ryuu, ses yeux écarlates au supplice :

" Je t’en supplie, congèle ton bras dans la glace, je ne … "

* Je ne tiendrais pas longtemps, j’ai trop soif*, voulut-elle dire, mais il ne fallait pas, même dans cette situation une part d’elle garda à l’esprit qu’il ne fallait rien dire. Déjà que cette situation n’allait rien arranger…

" Tu ne dois pas souffrir, je t’en conjure, congèle ton bras pour empêché le sang de couler… "

Ses crocs s’allongèrent encore un peu plus. Elle ferma la bouche pour les cacher. Elle n’y tenait plus, mais elle ne pouvait pas faire ça, Ryuu faisait maintenant partir de la colonne ami, et non plus inconnu. Si elle faisait ça, elle se haïrait à jamais.

Son attitude changea. Elle semblait perturbée. Tiraillée entre deux sentiments très puissant. Elle jeta la rose de sang le plus loin possible. Elle partit ensuite en courant jusqu'au cimetière avant de revenir. Je n'avais pas bouger, comprenant sa réaction. Il est normal de me fuir, je ne fais que le mal... Elle revint quelques minutes plus tard ce qui me surpris. Elle ne m'avait pas fuit...? Elle recouvra mon bras de mon manteau avant de me supplier de congeler mon bras pour éviter de souffrir plus et de perdre plus de sang. A la vu de son regard, je ne cherchais pas plus longtemps et je gelais mon bras. Le sang était entièrement recouvert par la couche de glace. Je posais mon manteau à plat devant moi, je posais ma main sur la tache de sang et je me concentrais. Une fine couche de neige s'envola. Une neige rouge sang. Il n'y avait plus de sang sur mon manteau. J'étais essoufflé. C'était extrêmement dur pour moi de transformer une quantité aussi répartie de sang en neige...

"Désolé... Je ne pense qu'à moi... Je suis vraiment désolé..."

Je baissais la tête. Je regardais mon bras ensanglanté recouvert de glace. Je fermais les yeux et la glace se disloqua avec le sang à l'intérieur avant de disparaitre. Les plaies étaient comblées par de la glace. Je réfléchissais à la raison de son affolement. Elle a changé d'attitude au moment même ou le sang se mit à couler sur mon bras. C'est alors que je relevais brusquement la tête. Mais oui! J'avais lu sa dans un livre, il y a des gens qui ont peur du sang. Des... Hémophobes je crois. Je relevais la tête vers Theo.

"Je suis vraiment désolé... Je ne savais pas que tu avais peur du sang... Je suis vraiment impardonnable... Je ne mérite vraiment pas d'avoir des amis..."

Je baissais la tête et je me remis à sangloter. Je ferais vraiment mieux de rester seul et isolé... Je ne fais que du mal aux gens... Je suis un danger publique, un criminel... Je ferais peut-être mieux d'aller voir la police pour me faire enfermer à vie tout seul dans une cellule... Au moins je serais sûr de ne plus nuire à personne...

Il accepta sa requête, elle poussa un soupir de soulagement. Il recouvrit son bras, ainsi que son manteau de gèle. L’air ne prit pas beaucoup de temps pour retrouver sa pureté naturel, et Théodorah recommença à respirer librement, ses yeux retrouvèrent leurs couleurs d’origine. Elle regarda Ryuu qui paraissait épuiser, elle lui menait la vie dure, le pauvre…

"Désolé... Je ne pense qu'à moi... Je suis vraiment désolé..."

" Non, ce n'est rien, ne t’en fait pas… "

Elle était gênée de se qu’il venait de se passer, cela n’aurait jamais du arriver. Il ferma les yeux, et il disloqua la glace présente sur son bras. Elle eu d’abord peur de son geste, elle était toujours sur ses gardes. Puis elle comprit, il ne laissait que la glace qui servait à boucher les plaies.

"Je suis vraiment désolé... Je ne savais pas que tu avais peur du sang... Je suis vraiment impardonnable... Je ne mérite vraiment pas d'avoir des amis..."

Elle le regarda surprise. Elle ? Avoir peur du sang ? Elle pouffa de rire. C’était plus tôt le contraire. Elle essaya de retrouver son calme, mais elle ni arriva pas, ses côtes lui faisait mal tellement qu’elle rigolait. Au bout d’un certain moment, elle se calma. Dans un coin de sa tête, elle se demanda comment on pouvait avoir peur du sang, mais dans la vie tout pouvais arriver, elle le savait très bien.

" Je n’ai pas peur du sang, loin de là. C’est juste que je m’inquiétais pas toi, qui s’est se qu’il aurait pu t’arriver. "

Elle le regarda sans expression notable :

" Tu mérites d’avoir des amis, en tout cas, tu es mon ami. Serais-tu entrain de me dire, que tu n’apprécie point ma présence ? J’avais pourtant l’impression qu’on s’entendait bien tout les deux… "

Elle lui sourit, espérant intérieurement qu’elle avait tort, mais elle savait que c’était le cas, mais on ne savait jamais se qui se passait dans la tête des autres, l’être humain était si imprévisible…

Une phrase qu’il avait prononcé, lui revint à l’esprit :

" Pourquoi crois-tu que quand un homme touche une femme, celle-ci à automatiquement mal ? Se n’est pas vrai… L’homme, peut aussi être doux avec la femme. "

Elle le regarda curieuse d’entre sa réponse.

Elle me parlait. Elle n'avait pas peur du sang, encore une erreur... Je les accumules... Elle me disait ensuite que je ne devait pas apprécier sa présence. Je relevais brusquement la tête vers elle, les yeux pleins de larmes.

"Non! Je n'ai jamais dit ça... J'aime bien être avec toi bien que j'ai l'impression de te causer sans cesse des soucis..."

Je soutenais son regard avec mes larmes coulant sur mes joues. Lorsqu'elle me posa sa seconde question, je baissais la tête en crispant les poings. Douloureux souvenirs...
Je fermais les yeux. Je tremblais.

"Si... Si je le pense... C'est parce que... Je l'ai vu... Et je l'ai vécu... A chaque foi que mon père touchais ma mère, elle criait, elle pleurait et elle finissait avec des marques sur le corps... Elle saignait... Puis un jour, elle est morte... Mon père l'avait touché trop fort et elle est tombée. Elle ne s'est pas relevée... Puis ensuite... A l'orphelinat... A chaque foi qu'une fille me touchait... Elle allait se plaindre à la responsable... En lui disant que je lui avais fais mal... Elle m'avait juste effleuré... J'ai été punis... Frappé par la responsable... Privé de nourriture... Alors j'en ai déduis... Que les hommes... Faisaient mal aux femmes rien qu'en les touchant..."

Je m'effondrais. Tout ces souvenirs... Je ressentais encore dans ma chaire chacune de mes punitions. Je me mis en boule et je pleurais en un torrent de larmes. Je tremblais... J'avais peur... J'étais redevenue ce petit animal sauvage emprisonné au milieu des fauves assoiffés de sang... J'ai peur...

Elle le regarda, il pleurait. Malgré cela, elle était soulagé de se qu’il lui avait dit :

"Non! Je n'ai jamais dit ça... J'aime bien être avec toi bien que j'ai l'impression de te causer sans cesse des soucis..."

" Que dis-tu ? Toi ? Me causer du souci ? Bien sur que non voyons … Ce qui vient de se passé, pour moi, s’est déjà oublié, et puis tu sais, se n’est pas de ta faute… Et puis, depuis que je t’ai rencontré, j’ai l’impression de revivre, il y a tellement longtemps que je n’ai pas souris. "

Deux cent ans. Deux cent ans qu’elle n’avait pas souris ou rigoler, comme elle venait de le faire se jour là. Mais quand elle lui demanda pourquoi il pensait comme l’homme faisait du mal à la femme, quand il les touchait, celui-ci serra ses poings, il ferma les yeux, tremblant, et lui raconta son passé. Elle était plus qu’horrifié, elle s’était déjà dit qu’il avait du avoir un terrible passé, mais elle n’avait jamais imaginé cela. En comparaison avec son histoire, la sienne ressemblait à un conte de fée. Elle s’en voulu.

Elle n’aurait jamais du lui poser cette question, car celui-ci sembla sombrer dans les ténèbres. Il se mit en boule, tremblant de tout son corps, il semblait souffrir. Elle ne savait pas quoi faire, y avait-il seulement quelque chose à faire ?

Elle resta là, quelque instant, à ne savoir que faire, puis elle se mit par terre, face à lui et lui dit :

" Ton … ton père, n’étais pas quelqu’un de bien, s’est vrai… mais tu n’es pas comme lui, jamais tu ne le seras. Quand à ces filles, se n’était que des menteuses, un point s’est tout… "

Elle le regarda droit dans les yeux, puis lentement, délicatement, elle lui prit à la main, et la plaça sur sa propre joue, au même endroit que quand il dormait :

" Ai-je l’air d’avoir mal ? "

Elle lui sourit, et ce coup si, se fut elle qui lui caressa la joue :

" Fait moi confiance, au moins pour cela … "

La croirait-il ?

Je gardais la tête enfoncée dans mes bras. Comme si j'étais capable de faire tout ce qu'elle venait de me dire... Je ne suis qu'un incapable... Je l'entendais s'assoir. Je relevais la tête. Des menteuses? Mon père n'était pas quelqu'un de bien...? Et... Je ne ferais jamais les mêmes choses que lui...? Mais... Je suis un homme... Et...
Je sursautais. Elle prit ma main. Je ne savais pas quoi faire... Elle la posa sur sa joue et je commençais à me sentir mal. Je tremblais, j'étais sûr que j'allais lui faire mal... Je fermais alors les yeux. Je sentis sa peau sous ma main et un frisson parcourrait mon corps. J'ouvris alors un oeil. Il ne se passait rien. Pas de marques, pas de cris, pas de pleures... Ce... Ça ne lui fait pas mal? Je fus surpris lorsque je sentis sa main caresser ma joue. Quel était ce sentiment? Je me sentais... Bien... Je n'avais pas peur. Je ne tremblais pas. Mes larmes cessèrent leurs chutes.
Je bougeais un peu la main pour essayer de faire comme elle. J'étais vraiment surpris. Je découvrais quelque chose...

"Tu... Tu es sûr... que... Sa ne te fais... pas mal?"

Je repensais alors à Anissina et à Jennifer. Un contact avec une fille ne lui fait pas mal? Alors les câlins non plus? Ce... Ce n'est pas une punition?

"Mais... Quand... Quand un homme... Prend une femme dans ses bras... Il ne lui... Fait pas de mal?"

Si c'était bien ça, je m'en voudrais... Moi qui les avais fuit... Alors qu'elles ne me voulaient aucuns mal... Je ne suis vraiment qu'un idiot...

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